Mardi 11 Septembre
Réveil aux aurores à 7
heures…aie, aie, aie le retour va être dur !!
Une petite navette vient nous
chercher au pied de l’hôtel pour nous amener à l’agence où l’on a réservé notre
bus pour Jérantut à 3 heures de
KL. Nous partons pour Taman Negara dans le centre du pays, parc naturel au sain
de la forêt tropicale.
Sur le trajet le paysage est marqué par les plantations de palmier à perte de vue. La Malaisie est le premier producteur mondial d'huile de palme!
Sur le trajet le paysage est marqué par les plantations de palmier à perte de vue. La Malaisie est le premier producteur mondial d'huile de palme!
Le temps de quelques
formalités pour entrer dans le parc et de remplir nos estomacs (oui moi aussi
je trouve que ça revient souvent), nous voilà embarqué dans nos bateaux à fond
plat équipés d’un moteur 40 chevaux…Les sacs ont été empilés à l’avant mais
absolument pas accrochés, je suis un peu inquiète. Nous sommes deux par
rangées, au ras de l’eau, assis sur des petits matelas plastifiés. Nous voilà
partis pour 3 heures de navigation.
Nous sommes vite bercés par le ronron du moteur et la monotonie du paysage pourtant très beau. Côté animaux c’est un peu la déception avec un ou deux singes, quelques buffles et des vaches. Les enfants devenus un peu exigeants attendaient tigres, éléphants et orang outang…..
L’eau est vraiment maronnasse
contrastant avec le vert de la forêt et des berges
A plusieurs reprises le
moteur avait ralenti de façon anormale et brutale comme géné par quelques
chose. Peu avant l’arrivée, le bateau cale dans un virage avec pas mal de
courant. En deux secondes nous sommes déportés en travers sur la rive gauche envahie par
les arbres et les branchages. Le chauffeur afféré à faire redémarrer son moteur
à juste le temps de mettre en garde tout le monde pour les branches et nous
voilà projetés dans les branchages. De façon réflexe la majorité des crétins à
bord se penche du même côté pour éviter de se faire éborgner, se croyant au luna park du coin et
menaçant de faire chavirer la barque…Steph se précipite à l’opposé pour faire contre
poids…on est sauvé !!! Je cramponne Hanalei qui a un gilet heureusement et
lève la tête pour voir nos sacs « caressés » violemment par les
branches…moins une qu’on en perde un ou deux. Nous allons maintenant à reculons
dans la rivière et retraversons en travers vers l’autre berge sans aucun contrôle de
l’embarcation. Notre capitaine dégoulinant de sueur se bat toujours avec son
moteur et finit par le redémarrer. Il lui faudra un petit moment avant de
parvenir à contrer le courant et remettre notre bateau dans le droit chemin.
Philippine qui a tout vu et tout entendu nous explique qu’une algue c’était
prise dans l’hélice provoquant l’arrêt du moteur. Moi honnêtement j’ai pas rigolé (le pilote non plus) et je voyais le moment où ça allait tourner vinaigre contrairement au mec à l'avant qui
filmait tout ça pour faire marrer ses copains à son retour autour d'un petit pastis…
Bon finalement on arrive à bon port cinq minutes après et débarquons. La ville ou plutôt le village de Kuala Tahan, accès sud du parc Taman Negara est construit au bord de la rivière. Les restaurants flottant occupent la majorité des berges. L’entrée du parc se trouve sur la rive opposée mais ça ce sera pour demain.
Il nous faut dix minutes à
pied pour trouver notre Yellow Guesthouse réservée hier par téléphone (bien
nous en a pris car c’est complet). La chambre est simple mais très propre et climatisée.
Les enfants ont pris l’habitude maintenant de dormir tête-bêche et 4 couchages
nous suffisent. Le patron est hyper gentil et nous discutons un moment avec lui
puis avec un couple de québécois locataire de la chambre d’à côté .
Toujours aussi sympa cet accent.
Avec tout ça il est encore
l’heure de manger…
On part sous une pluie battante qui s’accentue encore sur le chemin pour rejoindre les fameux restos flottants. Le pont pour mener à bord est fait de deux planches à cheval, bien branlantes, manquerait plus qu’il y en ait un qui tombe à l’eau ! Mais non, on a même le droit à une petite crêpe en dessert, très improbable et d’autant plus appréciée.
On part sous une pluie battante qui s’accentue encore sur le chemin pour rejoindre les fameux restos flottants. Le pont pour mener à bord est fait de deux planches à cheval, bien branlantes, manquerait plus qu’il y en ait un qui tombe à l’eau ! Mais non, on a même le droit à une petite crêpe en dessert, très improbable et d’autant plus appréciée.
Retour à la maison et jeu de carte tous ensemble
avant de dormir.
Mmm ! ça prend des allures d'Indiana Jones ce trip ! Heureusement que Philippine la Fouine mène l'enquête
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