vendredi 7 septembre 2012

Malacca encore!

 
Jeudi 6 Septembre



On s’améliore avec un lever vers 9h ! Le muezzin  a du jeté l’éponge assez vite…



On a officiellement changé de rythme avec balade le matin tant qu’il ne fait pas trop chaud puis temps de travail après le déjeuner à la place de la sieste. Il fait vraiment chaud et on ne peut rien faire entre 2 et 5 heures . Nous partons donc explorer la ville avec comme premier objectif : trouver un endroit pour petit déjeuner. Steph nous propose le champion mondial du petit déj (dixit Lonely planet) juste à côté de notre GH, avec boulettes et quelques crevettes à tremper dans son café…il est désespéré devant nos têtes pas franchement emballées ! 
Bref on finit dans un petit bar après avoir acheté des gâteaux locaux pour les enfants. La matinée prend forme avec la visite d’une ancienne maison de ville peranakan : baba-nonya heritage, maison de la fin du XIXème siècle des chinois du détroit (de malacca..y’en a qui suivent ?). La maison, toute en longueur, est magnifique et immense. Avec une guide donnant pleins de détails croustillants sur l’époque. La visite s’avère très chouette. Malgré notre anglais médiocre on arrive à traduire quelques trucs aux enfants qui sont ravis. Meubles avec incrustation de nacre, broderie chinoise d’une finesse inouïe, escalier ouvragé et doré à la feuille, puits de lumières, c’est très beau.
Après-midi studieuse puis balade en fin de journée en trishaw dans la partie moderne de la ville avec "Bob Malacca" le boss des trishaw-man et son vélo scorpion équipé bien sur d’une bonne sono qui crache Bonney M à fond pour mettre l’ambiance. 
Les garçons sont dans un autre trishaw moins beau mais tout aussi sympas. Nous sillonnons la ville pendant une heure avec de nombreux arrêts en route pour visiter et reposer nos chauffeurs.


 







Fin de journée dans Little India, un autre quartier de la ville sentant bon les épices (Alaric se lance dans un inventaire mais est vite dépassé) et où les yeux de Philippine pétillent de voir autant de saris colorés. On évite de peu l’achat d’un p’tit sachet de 2000 points rouges en feutre à coller entre les deux yeux puis dîner dans le resto local, très local, avec plat servi dans une feuille de bananier et couverts seulement sur demande. 
 
Les enfants sont à fond et mangent avec la main droite pour imiter les gens qui nous entourent. Vivement qu’ils utilisent la gauche pour s’essuyer…..
Retour à pied à l’hôtel et dodo.

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