samedi 25 février 2012

Entre Yallingup et Margaret River

 
Samedi 25 Février

Petit entraînement de rugby sur la plage avec jogging puis baignade pour les plus courageux. Un ranger passe nous voir vers 8 heures…on fait notre bonne tête de benêt et le tour est joué, il nous donne même l’autorisation de rester ce soir si on veut. Malheureusement nous n’avons plus d’eau et quasi plus d’autonomie d’électricité, il nous faut un vrai camping pour ce soir pour recharger le tout.
Ecole pour les enfants puis on repart en fin de matinée.
Nous arrivons dans la région viticole et des oliviers. Stop chez un producteur d’huile d’olive, pas déçu de voir arriver la famille Leroux,bien pouilleux à midi moins le quart pour se jeter sur les petit ramequins d’olives à déguster et les croûtons à trampouiller délicatement dans les différentes huile, qu’Hanalei englouti par poignets en se rinçant les mains sales dans le ramequin…on se sent obligé de prendre un petit pot d’olives noires…
Notre ami le ranger a même eu le temps de nous indiquer les bons plans du coin, compétition de surf à Yallingup. Nous ne sommes qu’à quelques km. L’endroit est mignon, une belle plage avec des vagues et des surfeurs…le camping est plein (on est samedi), on décide donc de poursuivre notre chemin vers le sud. Nous sommes au milieu des vignes avec des propriétés énormes. La plupart propose des dégustations avec un restaurant gastronomique.
Nous trouvons sur le chemin un camping familial à Gracetown, pas trop cher qui fera notre bonheur pour aujourd’hui. Le camping est rempli d’étudiants venant faire les vendanges, il y a plein de français passant un an en Australie avec le Working-Hollidays visa leur permettant de voyager et travailler un an en Australie.
On clôture la journée par Kung Fu Panda N°2 en plein air dans notre camping de folie. Le plein est fait d’éléctricité, eau etc…
Prochaine connexion probable dans 4-5 jours.

Baie du Géographe

 
Vendredi 24 Février



On quitte notre camp et reprenons la route vers le sud.
Nous sommes tout prêt de Busselton où se trouve une très longue jetée (d'environ 2 km).




 Déjeuner dans la ville puis direction Cape Naturaliste, parc naturel juste a côté avec des plages magnifiques connues des surfeurs.
Effectivement l’endroit est extra avec des plages de sable blanc où affleurent des rochers rouges au milieu des pins. Officiellement nous n’avons pas le droit de camper mais on dégotte un petit recoin très chouette un peu planqué, on le tente, il n’y a pas de panneau évident, on fera les couillons !
Baignade à la plage, on vérifie bien qu’il y ait d’autres gens dans l’eau avant de s’y mettre…
Dîner dans notre sweet home et dodo

 


 .

 Mardi 21 Février

 Retour à Alice Springs. Visite d’un centre culturel avec expo tableau, galerie de l’évolution…et musée de l’aviation. Déjeuner au resto ou Steph teste le steak de kangourou (pas mal) et la saucisse de dromadaire (pas terrible du tout)...a midi ils ne servent pas de crocodiles et d’émeu (sorte d’autruche). Pour moi ce sera steak de vache, pas très joueuse je vous l’accorde !
On retrouve notre petit hôtel à la sortie d’Alice Springs où Steph nous dépose avant d’aller rendre le 4x4. Cet après-midi programme récupération…sieste en clim, machines et ordi (la connexion est gratuite). On se fait notre dîner dans la chambre et dodo.

Mercredi 22 Février

Aujourd’hui départ pour Perth. On devait initialement passer 5 jours à Perth pour visiter la ville mais nous n’avons pas de logement. Tous les hôtels sont fulls, il y a visiblement un festival, bref on s’y prend trop tard donc plus aucune dispo. On décide donc de prendre le camping-car à la sortie de l’avion. Le vol Alice-Springs – Perth dure 3 heures .
A l’arrivée on récupère rapidement notre gros camping-car et on prend la route direction Fremantle au sud de Perth. Les enfants sont excités comme tout, le gros camion il est vraiment super comme dit Hanalei. Ca nous change de notre 4X4 on se croirait dans un cinq étoiles…bon pas complètement car il est pas tout neuf notre bazar, c’est peut être pas plus mal avec les 3 qui touchent à tout et sautent partout. En quelques heures on palpe la signification de promiscuité…
Bon nous voilà partie, Steph chantonne : « J’m’appelle Léon, j’ai un gros camion… »
  Heureusement il y a eu l’entraînement de la conduite à gauche dans le bush désertique, il s’en sort très bien notre beau Léon.
On cherche un endroit où se poser à la sortie de Fremantle mais les campings sont hors de prix et un peu trop chic pour Léon et sa marmaille…
Après quelques hésitations on se pose au bout d’une jetée au bord de l’eau avec nos amis les pêcheurs. Probablement pas très autorisé comme endroit mais pas de gros panneau interdit donc on tente le coup. Il fait bien frais par rapport à ce que l’on a connu c’est très agréable. Alaric a récupéré un vieil hameçon et quémandé un bout de crevette à un des pêcheurs, le voilà paré pour la soirée…
Philippine demande déjà à quelle heure elle pourra prendre sa douche et Hanalei a quelle heure on mange, vous voyez chacun retrouve vite ses repères !
Personne n’est venu nous virer donc on s’endort.

Jeudi 23 février

Réveil à l’aube, on a juste oublié qu’il y avait 1h30 en moins ici ! Alaric a retrouvé son poste de pêche accompagné de 2 énormes pélicans pas du tout farouches.
Finalement à 7h on quitte donc notre parking, déjà debout depuis 2 heures.



On reprend la route, direction le sud. La route longe la côte très urbanisée dans ce coin là. On traverse des zones résidentielles à l’anglo-saxonne avec des maisons alignées, les pelouses bien tondues et pas grand monde. En s’éloignant les habitations se raréfient pour laisser place à des sortes de landes plantés d’eucalyptus. Nous bifurquons sur une petite route puis une piste dans un des parcs naturels et nous retrouvons dans un bushcamp seul au monde comme on aime…Il est midi, on se pose jusqu’à demain.
Le camp est rempli de kangourous à peine cachés derrière les arbres. Ils sont peu inquiets et nous laissent nous approcher. Les enfants sont aux anges.


Seul bémol l’endroit est infesté de moustique !

Nuit un peu agitée car il y a beaucoup de vent et les enfants ont peur des branches tapant sur le toit.

mardi 21 février 2012

Un bon coup de stress...

 
Lundi 20 Février



Ce matin on reprend la route.  Retour vers Alice Springs d’où l’on reprend l’avion après demain pour Perth. On décide de rentrer doucement et de dormir sur la route à une centaine de Km de la ville.

Nous avons 400 Km à faire mais de la bonne route goudronnée. Petit détour par le point de chute d’une météorite au bout d’une piste de 15 Km.  Assez décevant !

Petite halte dans une ferme d’élevage de dromadaires. Hanalei est trop contente de découvrir ces bêtes là !
On décide de dormir à Rainbow Valley, sorte de carrière multicolore en arrière d’un lac asséché au bout d’une piste  sablonneuse de 25 km.





 On pose le camp sous un début d’orage dans un paysage idyllique paumé au bout de notre piste. L’air est très chaud et l’orage déclenche un brasier dans le bush a quelques km de notre campement…


Nous sommes deux voitures, un couple d’Allemand campe aussi au même endroit. Ils semblent  être de vieux baroudeurs de l’Australie, nous rassurant sur l’efficacité parfaite des ranger en Australie en cas de feu. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir…seulement le vent se lève et pas franchement dans le bon sens !


 L’inquiétude augmente et nous voyons les flammes de façon de plus en plus nette. Nous sommes dans un cul de sac, pas d’issue autre que la piste qui nous a conduit ici et qui est justement au niveau des flammes. Finalement notre ami Allemand nous dit qu’il faut replier nos affaires et se préparer à traverser le feu. On décide de laisser la tente qu'on abandonnera s'il faut et Stéphane étudie plutôt la possibilité de repli vers le lac asséché et derrière la carrière.


Nous avons tous troqué nos savates contre de bonnes chaussures de marche et bien sure il commence à faire nuit !!! Steph a pris sur lui la balise de secours, préparé des lampes et de l'eau.

Finalement le vent tourne et le feu semble se calmer, on décide donc de temporiser et surveiller. Nos amis nous offrent un petit remontant et on attend patiemment.

Vers 22 heures, je couche les enfants sous la tente et Steph reste en poste d’observation sur le toit du 4x4. Il y passera la nuit en se reveillant chaque heure...
 Au petit matin il y a toujours de la fumée heureusement moins forte. Nous plions bagages et reprenons la piste. Ca brûle toujours un peu, à moins d’un km de notre camp…et effectivement le long de la piste mais les flammes ne sont plus aussi fortes.


Moi qui trouvais l'endroit magnifique en arrivant je finissais par prendre gout au camping sauvage... finalement les vacances FRAM dans l'hotel-club c'est pas mal aussi!!!

Uluru suite et fin


Dimanche 19 Février
 



Debout 5h30 ! On part admirer le sunrise. Bon, on est pas tout seul mais c’est quand même très beau ! 





Ensuite direction les Monts Olgas pour une magnifique marche paraît il. On arrive vers 8H30 déjà un peu tard, on verra si on fait la boucle complète de 7 km et demi ou seulement une partie. Hanalei a enfin accepté de monter sur les épaules de son Père et y prend goût de jours en jours la fatigue aidant !

 Les 2 grands marchent très bien, en ralant finalement  peu.


 Nous croisons un énorme varan traversant le cour asséché d’une rivière comme si nous n’étions pas là. Ensuite le chemin est un peu plus accidenté entre deux blocs de roche toujours bien ocre. La chaleur commence à se faire sentir

Nous arrivons au deuxième point de vu, sorte de col avec une vue magnifique sur la vallée derrière et sur  le canyon . On décide de s’arrêter là et de faire demi-tour d’autant que cette portion-là est en partie à l’ombre. On a tout de même fait 5 bon Km ce qui est pas mal avec la chaleur.






Retour à la voiture et pique-nique sur les dunes à l’ombre je vous rassure ! 


Retour « en ville » où l’on s’offre une énorme glace au frais…


 Piscine, repos et sunset dans les nuages avec quelques gouttes de pluies….
 

Uluru

 
Samedi 18 Février

 On se lève tranquillement, le sunrise ce sera pour demain. Petite balade au pied du rocher jusqu’à une cascade (à sec en ce moment) et un trou d’eau. On comprend toute l’ampleur de ce rocher et les croyances aborigènes le considérant comme sacré.

  Nous ne grimperons pas au sommet (en même temps ça nous arrange un peu…) pour respecter le souhait de ce peuple. Il est écrit partout de respecter les lieux et de ne pas grimper sur cette montagne considérée comme sacrée mais il existe un chemin balisé et ils n’ont pas osé interdire totalement l’accès de peur de voir diminuer le nombre de touristes…Honnêtement on n’a pas besoin de grimper pour être subjugué.


  Bref le sentier qu’on empreinte longe le rocher où l’on découvre de nombreuses grottes où avaient lieu des cérémonies diverses. Le chemin est bien balisé avec pleins d’explications.

 L’organisation du reste de la journée est très axée sur la gestion de la chaleur…centre culturel  jusqu’à midi puis on fait péter le resto…climatisé évidement! Surtout prendre son temps pour la commande, prendre son temps pour manger, prendre son temps pour le café... Pour une fois qu’on rêve de ces énormes centres commerciaux climatisés et bien non, que des petits patios où on a l’impression qu’on a mis le chauffage à fond ! On trouve notre bonheur, puis shopping de façon méthodique, magasin par magasin, rayons par rayons…on a expliqué le plan d’action aux enfants, qui se marrent bien et trouvent le jeu parfaitement à leur goût. Bon quand même au bout d’un moment (assez rapidement malheureusement) on fatigue et rentrons au camp après avoir refait quelques réserves de bouffes et d’eau. Piscine pour se rafraîchir dans une eau à 31° (Celcius !), dîner assez tôt et sunset sur notre rocher. C’est ici un dogme, les voitures affluent au petit matin et le soir pour admirer le coucher et le lever du soleil sur Uluru.

Uluru

 
Vendredi 17 Février


Debout assez tôt pour lever le camp. Pendant qu’on replie les affaires et chargeons la voiture, les enfants travaillent un peu . Toujours un peu dur dur avec Philippine…
On décolle vers 10 heures, direction Uluru. La route est goudronnée et facile. On s’arrête environ 100 bornes avant d’arriver pour pique-niquer devant le Mont Conner (gros rocher concurrent d’Uluru que beaucoup confondent d’ailleurs avec celui-ci…mais nous on ne nous la fait pas !!!).  Derrière un talus de terre rouge on découvre un lac salé, les contrastes de couleurs sont saisissants.

 


  L’arrivée à Uluru est impressionnante. Au premier abord on se dit que c’est quand même une belle opération marketing  cette histoire de rocher…et puis on se laisse gagner par la magie des lieux. Cet énorme bloc de pierre rouge au milieu du désert avec rien d’autre autour c’est incroyable. La végétation autour faite de graminées évoque vraiment la savane africaine. On chercherait presque les lions et les girafes...


La bataille des mousti-mouches
L’avantage de la chaleur, c’est qu’il n’y a personne, nous sommes en basse saison. La encore on a pas trop le choix dans le camping, tout est géré par une seule enseigne avec différentes catégories d’hébergement. Le camping est vide… à quelques km de l’entrée du parc. On pose notre tente puis direction la piscine. Vu l’heure rien d’autre de supportable à faire, même la sieste il fait trop chaud !
On rentre dans le parc en fin d’après-midi pour une brève visite du centre culturel (on reviendra demain, il y a la clim…et un ou deux films en boucle…top pour la sieste !) puis coucher de soleil sur ce rocher mythique. Forcement au retour il fait nuit mais chef Steh nous concocte un petit plat du soir sur son mini réchaud parfaitement dompté maintenant. A priori pas de bestioles ici si ce n’est un gros varan qu’on a vu traverser la pelouse en s’installant…donc pas de rencontres imprévus cette nuit…on s’est mis devant les douches, ça devrait le faire pour Steph !