Alice Springs

Départ de Sydney au petit matin. Un peu chaud la transhumance bus-métro à l'heure de pointe avec les sacs et 3 morpions...Heureusement les Australiens ont là encore un savoir vivre différent du nôtre, quand le bus est plein on ne s’arrête plus ou le chauffeur limite le nombre d'entrant au lieu d'entasser les gens jusqu'à ce qu'ils sortent par les fenêtres!

Vol pour Alice Springs. 3 heures de vol, un peu plus que Auckland-Sydney... Assez rapidement la vue de l'avion est incroyable, le désert rouge à perte de vue...

A l'arrivée à Alice Springs on est submergé par la chaleur, une chaleur très différente de celle de Tahiti, ici c'est sec et archi sec! Il fait 40° et Hanalei traverse la piste en réclamant d'aller dans le magasin...

Notre hôtel est un peu excentré et on traverse donc la ville d'Alice Springs. Comment décrire cette ville ? Ne pas tomber dans le cliché des aborigènes opprimés mais tout de même cela fait une drôle d’impression. Les rues bien perpendiculaires les unes aux autres, la poussière soulevée par ce vent hyper chaud et des aborigènes errant un peu partout par petits groupes totalement désoeuvrés. On ne rencontre aucun d’entre eux dans la vie active (restauration, magasin, station service), leur état de santé semble laisser plus qu’à désirer et il existe un problème d’alcoolisme indéniable. On a vraiment l’impression qu’il n’y a aucune intégration à la vie quotidienne et active dans cette ville… peut être est ce différent ailleurs et en particulier dans le bush ? Bref pas de polémique car visiblement le sujet est sensible ici mais Alice Springs ne donne pas particulièrement envie de s’attarder !

Après avoir déposé nos affaires à l’hôtel nous partons sous le cagnard pour une petite ballade en ville. La encore, assez vite nous n’avons pas très envie de traîner d’autant que la chaleur est harassante. 

Incontournable à Alice Springs, le reptile center pour se familiariser avec toutes les salles bestioles que l’on pourrait rencontrer ensuite. 

Entre deux portes, les filles tombent nez à nez avec « Franky » un magnifique varan en liberté dans le centre, sortant sa langue à qui mieux mieux. La rencontre est un peu brutale et déclenche des cris des filles ameutant tout le staff… 2 personnes !

Le centre est petit mais bien fait, les enfants sont contents et le pompon, la manipulation des animaux si on le souhaite, Franky le varan  à caresser, Léon le python qui s’entortille autour de ton cou, Wendi la  dragonne et  Albert le scinque à langue bleu. Bref tout ce petit monde se réjouit de te grimper dessus à la plus grande joie d’Alaric, un peu moins de ses sœurs…quand à moi j’observe de loin…

Retour à l’hôtel après avoir fait quelques courses pour notre dîner. Barbecue au bord de la piscine, très bien.